Notre liberté a été volée par ce virus ou par ceux qui ont été élus pour représenter le peuple, chacun aura sa version. Ceci dit, l’état de crise sanitaire a été lancé et on a manqué de masques, de gel hydroalcoolique, de lits, d’hôpitaux, de soignants… (la liste est longue) Nos soignants étaient au front tels des soldats et ont ensuite été remerciés avec des paniers de chocolats et de miel!. Nous avons été confinés, puis déconfinés, masqués, reconfinés et redéconfinés notamment pour les fêtes de fin d’année ( le virus a pris congés, les vacances obligent!). Puis une fois encore masqués, couvre feu, attestation, re-couvre feu (oula je m’y perds !)
En bref, les confinements, déconfinements, reconfinements et couvre-feu ont été les évents de nos agendas 2020.
Plus sérieusement, rien n’a été facile, pour personne, et pourtant je crois que dans cette ambiance sombre, la lumière a trouvée sa place.
Les voiles sont tombés, l’islam n’était plus d’actualité et chacun a commencé à prendre conscience de la valeur de la vie.
Le télétravail est devenu la norme et certaines mamans ont pu trouver un équilibre entre tous leurs rôles. On n’oublie pas les papas plus présents.
Les vrais amis, la famille sont restés proches malgré la distance et les faux amis ont fait tomber les masques.
Des projets ont vu le jour en 2020 et d’autre ont pris l’eau, mais ce n’est que partie remise. Si cela n’était pas destiné pour 2020 c’est qu’il y a un bien derrière. Gardons espoir et ne lâchons rien.
Finalement, cette épreuve qui a touché toute l’humanité est le début du retour à l’essentiel. Le début d’un monde où penser collectif devient inévitable. Penser à son prochain devient vital.
En somme, se concentrer sur les droits de l’Homme, au nom de l’humanité toute entière. Se concentrer sur notre planète, notre environnement. Agir dans ce sens, chacun à son échelle.
Commencer à s’interroger sur sa consommation en se renseignant sur la provenance des produits, leur fabrication, les conditions de travail mises en place par les fabricants. Et boycotter si besoin des enseignes qui ne respectent pas leurs salariés ou qui sous-traitent des camps de concentration, ou qui participent au travail des enfants.
Ouvrir son porte-monnaie pour aider les plus démunis ou soutenir nos amis les restaurateurs, salles de sport.
Prendre son courage à deux mains pour agir contre tout type de violence : violences conjugales, violences dans la rue, au travail etc
S’instruire, lire, étudier afin de dépasser les « on dit » ou les « théories » racistes et immondes de certains médias qui tournent en boucle et qui donnent la parole à des personnes racistes, manipulatrices et porteurs de discours diffamatoires.
Se mobiliser pour ne plus jamais avoir peur de ceux qui sont payés pour nous protéger.
Partager et communiquer pour la mémoire de nos amis, nos frères et nos pères morts sous les coups ou par une clé d’étranglement.
Enfin et surtout s’aimer, s’aimer fort pour comprendre qu’au-delà de nos origines, nos croyances, notre couleur de peau ou ce que l’on porte ou non sur la tête, on a tous un cœur qui souhaite aimer et être aimé.
Un cœur pour aimer , une vie pour la paix.
On a toujours dit de moi que j’étais Niya (Naïve) et c’est sûrement très vrai, mais pour moi cela a toujours sonné comme un compliment.
Rêveuse et déterminée, je souhaite que la parole de toutes les femmes soit entendue et partagée. C’est pourquoi Niya magazine a donc été une évidence.
Passionnée par les voyages, la déco ou encore la mode, j’ai le désir de partager avec vous mes passions et j’en attends de même de vous.