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Vidéo : Qui est Salima Mukansanga, première femme africaine à arbitrer la Coupe du monde de football ?

Vidéo : Qui est Salima Mukansanga, première femme africaine à arbitrer la Coupe du monde de football ?

C’est une première dans l’histoire de la Coupe du monde de football et dans l’histoire du continent africain. La Rwandaise Salima Mukansanga est la première femme africaine à assurer la fonction d’arbitre de la Coupe du Monde de football. Découvrez son portrait en vidéo.

Pour la prochaine Coupe du monde de football qui se déroulera du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Quatar, la commission de la Fifa (Fédération internationale de football association) a désigné six femmes parmi les 105 arbitres de la compétition. Parmi elles, Salima Mukansanga, première femme africaine à assurer cette fonction. Originaire du Rwanda, la jeune femme a su se faire sa place parmi les plus grands noms du football. 

Source : RDC info

Une carrière exemplaire

Aujourd’hui agée de 33, Salima Mukansanga exerce en tant qu’arbitre depuis 2008. A 20 ans, elle obtient son certificat d’arbitrage tout en suivant des études d’infirmère sage-femme à l’Université de Gitwe.  Sa carrière a ensuite pris un tournant pendant son premier march comme arbitre centrale en 2014 lors du Championnat d’Afrique féminin.

Salima Mukansanga était déjà une pionnière

Elle était déjà une pionnière dans son domaine. En janvier 2022, à l’occasion de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun, elle était devenue la première femme à arbitrer un match de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations).

Qui est Salima Mukansanga ?

Militante pour un arbitrage plus féminin

Lors d’une précédente interview réalisée par le journal l’Equipe, la jeune rwandaise a exprimé son engagement pour un arbitrage plus féminin : 

« Je venais de montrer qu’une femme pouvait arbitrer un match masculin de haut niveau en Afrique. C’était quelque chose de très fort. ». Elle a vu cette sélection comme « une grande réussite, un honneur et une histoire ».

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Aujourd’hui elle a un message à faire passer aux femmes : « On entend souvent que les femmes ne peuvent pas courir comme les hommes, qu’elles peuvent être gênées par leurs règles, la grossesse, qu’elles ont moins de force que les hommes, toutes ces choses-là. Mais on est toutes capables de donner notre maximum pour atteindre le même niveau. Sans aucun problème ». 

Je ne sais pas vous mais on a déjà hâte de la voir en action sur le terrain !

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